La folie désigne un état marqué par des comportements irrationnels ou excessifs, pouvant refléter une altération de la perception de la réalité, une obsession ou un engouement démesuré.
Le terme "folie" est généralement associé à des comportements irrationnels ou extrêmes. Dans un cadre médical, il peut désigner des troubles mentaux affectant la perception de la réalité. Dans un contexte plus large, il évoque des attitudes disproportionnées face à une situation donnée. Appliquée aux réseaux sociaux, cette notion renvoie à l'engouement collectif, aux excès de consommation ou encore aux impacts négatifs sur les comportements humains.
La folie peut également être perçue comme un excès d’enthousiasme ou une obsession. Par exemple, certaines personnes passent plusieurs heures par jour à scroller des contenus, souvent au détriment d'autres activités essentielles. Les comportements compulsifs, tels que la consultation incessante des notifications ou la quête de validation via des likes, sont souvent qualifiés de "folies numériques".
En 2025, les réseaux sociaux continuent de dominer le paysage numérique. Des plateformes comme TikTok, Instagram et Twitter (désormais X) attirent des milliards d'utilisateurs actifs chaque mois. Ces réseaux ne se limitent plus à de simples espaces de partage personnel. Ils sont devenus des outils de marketing, d'information et de mobilisation sociale.
TikTok, par exemple, a révolutionné la consommation de vidéos courtes, notamment auprès des jeunes générations. LinkedIn, bien qu'orienté vers un usage professionnel, reflète également cette "folie" par la course au réseau, au contenu viral et à l’optimisation personnelle. Parallèlement, de nouvelles plateformes émergent, intégrant des technologies comme l’intelligence artificielle générative et les réalités augmentée et virtuelle, pour proposer des expériences immersives inédites.
Malgré ces avancées, les réseaux sociaux sont aussi au cœur de controverses. La désinformation, le cyberharcèlement et la dépendance figurent parmi les enjeux majeurs. Selon certaines études, près de 40 % des jeunes adultes déclarent ressentir une pression sociale accrue en raison de ces plateformes, ce qui alimente le débat sur leurs effets psychologiques.
L'expression "folie des réseaux sociaux" s'explique par leur impact disproportionné sur divers aspects de la société. Les algorithmes, conçus pour capter l’attention, encouragent des comportements addictifs. Par exemple, des personnes passent des heures à naviguer sur des fils d'actualité sans fin, souvent au détriment de leur sommeil ou de leur productivité.
La viralité des contenus amplifie aussi cette perception de folie. Une simple vidéo ou un tweet peut atteindre des millions de personnes en quelques heures, provoquant des réactions émotionnelles massives, qu'il s'agisse d'admiration, d'indignation ou d'amusement. Des scandales politiques aux tendances éphémères comme les défis en ligne, les réseaux sociaux influencent rapidement l'opinion publique.
Le rôle des influenceurs illustre également cette frénésie. Ces figures, suivies par des millions de personnes, façonnent les normes de beauté, les choix de consommation et même les valeurs culturelles. Leur omniprésence reflète l’obsession collective pour une forme d’idéalisation, parfois irréaliste, de la vie.
Enfin, l'économie même des réseaux sociaux repose sur cette "folie". La course à l'engagement pousse les créateurs de contenu et les entreprises à rivaliser de créativité pour capter l'attention. Les investissements publicitaires atteignent des sommets, renforçant l'idée d'un écosystème axé sur l'exploitation maximale de la connexion humaine.